mardi 19 novembre 2019

Metso Nordberg LT105

J'ai photographié ce concasseur à mâchoires Metso LT105 sur le chantier du quartier Dix30 à Brossard en juin 2007. La firme Bricon était en charge de construire les infrastructures routières.

Notez la plaque métallique à gauche de la machine : il s'agit d'un des côtés de la trémie. En opération, ils sont relevés pour former un entonnoir et diriger la pierre vers le concasseur, au centre du châssis.

Produit de 2000 à 2007, le modèle LT105 pèse 41 tonnes et possède un moteur Caterpillar C9 développant 300 chevaux vapeur. Ce concasseur peut produire jusqu'à 400 tonnes de graviers par heure. Ce modèle de concasseur possède des chenilles et peut se déplacer par lui-même sur les chantiers.

Le LT105 comporte un concasseur de type Dodge ; le pivot de la mâchoire mobile est en bas et l'arbre excentrique est en haut. Ce type de concasseur produit de la pierre de taille uniforme mais peut avoir tendance à bloquer, d'où la flèche de rétrocaveuse munie d'un marteau hydraulique, utilisée pour briser les morceaux qui bloqueraient le concasseur. Notez la montagne de gravier derrière le concasseur, produite à même la pierre excavée du chantier.

Le fonctionnement des concasseurs à mâchoires est d'une étonnante simplicité : la pierre est dirigée entre les mâchoires. Ces dernières sont disposées en «V», l'une est fixe alors que l'autre est supportée par un pivot et un arbre excentrique. Lorsque l'arbre excentrique tourne, la partie supérieure de la mâchoire mobile effectue un mouvement circulaire, augmentant et rétrécissant l'espace disponible pour la pierre. La gravité attire les cailloux vers le fond du «V», ils sont ensuite pulvérisés lorsque les mâchoires se rapprochent. Un espace est prévu à la pointe du «V» pour permettre au gravier de sortir du concasseur. Cet espace est ajustable, permettant de varier la taille des graviers.

Cette vidéo nous montre la trémie et la gueule d'un concasseur Metso LT105. Le mouvement des mâchoires et la gravité attirent inexorablement la pierre vers le fond du concasseur. La puissance et la solidité de ces machines semblent a toute épreuve...

Bruno Nordberg, un immigrant finlandais installé à Milwaukee aux États-Unis, fonda la firme Nordberg en 1886. L'entreprise produisait au départ des machines à vapeur. Les concasseurs pour l'industrie minière furent rapidement ajoutés au catalogue. Rauma-Repola Oy, un conglomérat finlandais oeuvrant principalement dans l'industrie forestière, acquit Nordberg en 1986. La firme finlandaise Metso fut créée en 1999, lors de la fusion de Valmet (fabricant de machines à papier et carton) avec Rauma Oy (technologie des fibres, concasseurs de pierres et solutions de contrôle de débit).

Une vidéo du fabricant chinois Shanghai Vipeak Heavy Industry Machinery Company montrant les différents composants d'un concasseur. Notez comment les mâchoires oscillent (2:05) et comment l'ajustement de l'espace entre elles permet d'ajuster la taille maximale des graviers.



lundi 11 novembre 2019

Drainage à Saint-Mathieu

En septembre 2018, l'apparition d'engins lourds dans un champ près de chez moi attira mon attention. L'entreprise Drainage Lazure avait reçu le mandat d'enfouir des tuyaux de drainage dans un champ de Saint-Mathieu. L'étoile de la flotte était ce bouteur Komatsu D155AX, doté d'une dent défonceuse surdimensionnée pour créer le sillon dans lequel le tuyau était enfoui.

Le plus gros tracteur chenillé Komatsu qu'il m'ait été donné de voir jusqu'ici.

Mû par un moteur d'une puissance de 314 chevaux et d'un poids d'environ 40 tonnes, cet engin semble inarrêtable...

Les tuyaux de drainage sont livrés en rouleaux d'environ 8 pieds (2,43m) de diamètre. Drainage Lazure utilise l'engin ci-dessous pour les transporter dans les champs.

Cette débusqueuse John Deere, possiblement un modèle 540, fut convertie pour transporter les tuyaux de drainage.

Notez comment tout le plateau avec le poteau central peut s'incliner pour ramasser ou déposer un rouleau. Le plateau est  aussi équipé d'une table tournante lui permettant de pivoter pour dérouler le tuyau.

Cette vidéo promotionnelle de la firme Soleno Inc. nous montre les équipements et employés de Drainage Lazure à l'œuvre. On y aperçoit le tracteur Komatsu que j'ai photographié.

lundi 4 novembre 2019

Caterpillar RM500

Depuis l'acquisition de Raygo en 1987, les recycleuses de chaussées Caterpillar ont grandement évolué. Le modèle RM500 est le plus gros du catalogue.

Une machine impressionnante, peu importe sous quel angle on l'observe.

J'ai photographié celle-ci en juin 2007, sur le même site que la chargeuse-pelleteuse John Deere 710B mentionnée dans une publication précédente. La machine appartient à Construction Soter.

Contrairement à la Caterpillar RM350 sur laquelle j'ai écrit auparavant, la Caterpillar RM500 a quatre roues motrices.

Produit de 2006 à 2017, le modèle RM500 pèse plus de 23 tonnes et est mû par un moteur Caterpillar C15 ACERT d'une puissance de 548 chevaux vapeur.


Cette vidéo promotionnelle de Caterpillar nous montre différentes caractéristiques de la recycleuse RM500. Notez le poste de conduite pouvant se déplacer d'un côté à l'autre et les quatre roues directrices.

samedi 26 octobre 2019

mardi 22 octobre 2019

Dresser TD20G

En août 2007, ce bouteur Dresser TD20G préparait le terrain avant la construction d'un concessionnaire Toyota dans l'arrondissement de Saint-Hubert à Longueuil. La seconde lame à l'arrière attira tout de suite mon attention. En plus de la lame, un second poste d'opération fut ajouté à l'arrière du tracteur. L'opérateur manœuvre  alors le bouteur depuis le poste correspondant à la lame qu'il utilise (avant ou arrière). Les commandes des deux postes sont reliées entre elles par un système de tringlerie. Les commandes du poste inutilisé bougent ainsi à l'unisson avec celles du poste où siège l'opérateur.


D'abord un fabricant d'équipements pour l'exploitation des champs pétrolifères, Dresser Industries se lança dans la conception et la fabrication d'engins de terrassement avec l'acquisition de la Galion Manufacturing Company en 1974. En 1982, ce fut au tour d'International Harvester de se retrouver sous le giron de Dresser.

 
À l'époque, la ligne de bouteurs d'International Harvester avait beaucoup souffert du manque de capital de l'entreprise. En 1984, le modèle TD20E, d'une puissance de 210 chevaux vapeur, hérité d'International Harvester fut remplacé par le TD20G, développant maintenant 225 chevaux vapeur.

Ce TD20G norvégien est à la recherche d'un nouveau foyer...

lundi 18 mars 2019

Insley H-1500C

Un autre oiseau rare, une excavatrice Insley cette fois. Vu à Brossard sur le boulevard des Prairies en juin 2007. La seule machine Insley qu'il m'ait été donné de voir jusqu'à maintenant.

Les bidons d'huile et la tôle du capot déposée sur les chenilles me laissent croire que cette machine était sous les bons soins d'un mécanicien. Elle semble tout de même en bon état pour une machine d'au moins vingt ans.


La firme américaine Insley Manufacturing Corporation, basée à Indianapolis en Indiana, commença à fabriquer des excavatrices à câble en 1922 et dévoila sa première machine hydraulique, le modèle H-100, en 1963. Insley cessa la fabrication d'excavatrices à câble en 1971, alors qu'elle commercialisa le premier modèle d'une nouvelle gamme d'engins hydrauliques, le H-1500, avec un poids en ordre de marche de 70 500 lbs (32 045,45 kg). Contrairement aux machines précédentes, des moteurs hydrostatiques installés sur le châssis inférieur permettaient de contrôler indépendamment chacune des chenilles. Une version améliorée, le modèle H-1500B, fut offert en 1975. La version finale, le modèle H-1500C d'un poids de 78 300 lbs (35 590,9 kg), fut introduit en 1978. Insley fut acquise par la Badger Construction Equipment en 1986. La production de la gamme Insley fut alors transférée à Winona au Minnesota. La production de la H-1500C cessa en 1989.

Une Insley H-1500C à vendre en Illinois. Elle est mût par un moteur deux temps Detroit Diesel, une option populaire pour les applications industrielles à l'époque. Elle n'a pas aussi fier allure que celle que j'ai croisé...

dimanche 3 mars 2019

International 4900

En septembre 2007, j'ai remarqué ces deux camions-bennes à côté du cimetière régional Saint-Maxime à Saint-Hubert. La firme Michaudville préparait le terrain pour la construction de l'usine de Saint-Germain Égouts et Aqueducs.

Le fond de la benne de ce camion est creux. Les gaz d'échappement peuvent y être dirigés afin d'empêcher le matériel transporté d'y geler. Notez la bride à ressort, à gauche du tuyau d'échappement, faisant contact avec la benne lorsqu'elle est en position basse.

Ce qui m'a tout de suite frappé sur ces camion, ce sont les pneus surdimensionnés qui les équipent. Ces camions sont confinés aux chantiers, ils ne peuvent pas circuler sur la voie publique.

Les ancrages pour une bâche sont toujours présent, vestiges de la vocation passée de la machine.

Mon hypothèse est que plutôt que d'investir dans l'achat de tombereaux articulés, quelqu'un chez Michaudville aurait eu l'idée d'offrir une seconde vie à ces deux camions-bennes un peu fatigués. On remplace les jantes et les pneus et voilà!, on obtient un tombereau de chantier pour une chanson. Je suis tout de même curieux de savoir comment ces machines se défendent en terrain accidenté...









lundi 25 février 2019

Volvo LM840

J'ai photographié ces deux chargeuses Volvo LM840 à la scierie d'Ormstown en juin 2007. Ces deux machines, qui semblaient en excellent état pour des engins de plus de trente ans, étaient utilisées principalement comme chariots élévateurs autour de la scierie.

Notez les barres verticales aux fenêtres, dispositif de sécurité d'origine, empêchant l'opérateur de mettre ses bras dans la trajectoire de la flèche.

La Volvo LM840 fut produite de 1966 à 1973. La machine pèse 8800 kg et son moteur développe une puissance de 110 chevaux vapeur. Le site Web de Volvo CE contient une brochure vantant les mérites du modèle LM840 pour le travail forestier (cliquez ici pour y accéder).

Le moteur de cette chargeuse Volvo LM840 semble avoir été remis à neuf.

La plupart des fabricants de chargeuses firent le saut du châssis rigide à la machine articulée au cours des années 1960. Volvo, qui connut un certain succès avec ses chargeuses, poursuivit la fabrication d'engins à châssis rigide jusqu'à la fin des années 1970.

Une Volvo LM840 à l'œuvre en Suède.

dimanche 17 février 2019

Volvo EC700BLC

Au Québec, transporter une charge de plus de 35 tonnes par les routes publiques requiert des permis et des fardiers comportant toujours plus d'essieux, ce qui augmentent drastiquement les coûts. C'est pourquoi les excavatrice de moins de 35 tonnes sont généralement l'outil privilégié par la plupart des entrepreneurs. Mais lorsque l'ampleur du projet exige un engin plus gros, il est parfois possible de réduire le poids de l'excavatrice en démontant certains composants.

Sur les excavatrices de grande taille (30 tonnes et plus), le contrepoids est généralement installé de façon à pouvoir être monté et démonté facilement.

Cette excavatrice Volvo EC700BLC est prête à partir pour le prochain chantier. Le contrepoids et le godet ont été démontés. Notez le mécanisme avec le vérin pour hisser le contrepoids en place.

J'ai photographié l'excavatrice Volvo ci-dessus à Blainville en mai 2007, il s'agit d'un modèle EC700BLC, d'un poids en ordre de marche d'environ 70 tonnes. La machine avait été préparée afin d'être transportée là où sa taille pourrait être mise à profit. C'était la première fois que je voyais une excavatrice déshabillée de la sorte. Le vérin utilisé pour lever et abaisser le contrepoids piqua ma curiosité.

Le contrepoids sur cette excavatrice Caterpillar 385C pèse environ 12 tonnes. Notez le vérin et la chaine, similaire à ceux du mât d'un chariot élévateur.



dimanche 10 février 2019

Notation d'essieux AAR

Je viens de compléter la rédaction d'une page décrivant brièvement le système de notation d'essieux de l'AAR (cliquez ici pour y accéder).

Cette GP9RM (de type B-B) aux couleurs du Canadian National fut photographiée à la gare de triage Southwark à Longueuil au mois de mai 2007.

dimanche 3 février 2019

Case 310

J'ai vu ce mignon petit bouteur stationné près de la route 209 à Sainte-Clothilde de Châteauguay en juin 2006. Il s'agit d'un Case modèle 310.


 À l'origine, les tracteurs chenillés étaient destinés à un usage agricole. Le potentiel de ces machines comme engin de terrassement devint rapidement évident. N'ayant pas de tracteurs chenillés à son catalogue, J.I. Case acquit l'American Tractor Company en 1957. Le bouteur sur ces photos à été assemblé à la fin des années 1950. Notez comment les vérins pour lever la lame sont attachés à une structure dédiée. Cette façon de faire trahis les origines agricoles du tracteur : sur les machines modernes c'est la calandre, préalablement renforcie, qui supporte les vérins.
 

Les phares en formes d'yeux de grenouille sont une autre indication de la vocation première du tracteur. Sur les machines conçues comme bouteur, les phares sont encastrés dans la calandre, afin de les protéger des branches et des débris.


Celui-ci a reçu une nouvelle couche de peinture. Notez l'absence de protecteurs par dessus les barbotins.

dimanche 27 janvier 2019

Koehring 466D

Nord Construction possède une flotte d'engins digne d'un musée. Cette excavatrice, photographiée dans la cour de l'entreprise en mai 2007 en est un bel exemple. Je crois qu'il s'agit d'une Koehring 466D, un modèle produit de la fin des années 1960 jusqu'au milieu des années 1970.

Le godet et les plaquettes des chenilles sont polies, indiquant que la machine était toujours utilisée de façon régulière en 2007. Pas mal pour une excavatrice de plus de 30 ans! Notez les plaquettes des chenilles sans arête, un vestige des excavatrices à câble.
Koehring se lança dans la conception et la fabrication d'excavatrices à câble dès les années 1920. Durant les années 1950, la pelle à câble devint rapidement désuète avec le développement de l'excavatrice hydraulique. Déterminé à obtenir une part de ce nouveau marché, Koehring, comme plusieurs autres manufacturiers de l'époque, se lança dans la fabrication d'excavatrices hydrauliques en adaptant les machines à câble qui figuraient déjà au catalogue. Le châssis inférieur et le cadre de la tourelle furent récupérés, les treuils, la flèche, les poulies et les câbles furent remplacés. Le résultat fut une gamme de machines comme la 466D montrée ici. Bien que toute les fonctions emploient la force hydraulique, la rotation des chenilles se faisait au moyen d'un moteur hydraulique installé sur la tourelle, relié à un arbre d'entrainement qui traversait le roulement de pivotement jusqu'au châssis inférieur. La puissance était ensuite transmise aux chenilles par l'entremise d'embrayages à griffes à commande pneumatique. Cette caractéristique constituait un désavantage marqué face aux  machines fabriquées par des compétiteurs qui incorporaient des moteurs hydrauliques au châssis inférieur, permettant de contrôler chacune des chenilles indépendamment, rendant les excavatrices beaucoup plus maniables et agiles.

Cette Koehring 466D arbore toujours ses couleurs d'origines.

dimanche 20 janvier 2019

Roulement de pivotement

Le châssis inférieur et la tourelle des excavatrices modernes sont unis par le roulement de pivotement : un roulement à billes en forme de cercle permettant à la tourelle de pivoter. Les circuits hydrauliques pour l'entraînement des chenilles (ou des roues, le cas échéant) transitent par un joint tournant monté au centre du roulement de pivotement.

Il arrive occasionnellement que le roulement de pivotement doive être remplacé. Il faut alors déconnecter les conduites hydrauliques du joint tournant et séparer la tourelle du châssis inférieur. La difficulté de la tâche varie selon la taille de la machine.

Cette vidéo montre le remplacement du roulement de pivotement sur une excavatrice Volvo EC210. Notez comment la flèche et le bras de l'excavatrice sont utilisés comme cric pour soulever la tourelle.

Christie Pacific Maintenance, un atelier de réparation situé à Victoria en Australie, possède un blogue exposant l'éventail de leur expertise. Une publication a d'ailleurs été consacrée au remplacement du roulement de pivotement d'une excavatrice Kobelco SK013 (cliquez ici pour accéder au blogue). Même si la Kobelco SK013 est beaucoup plus petite que la Volvo EC210 montrée plus haut, la procédure de remplacement du roulement de pivotement demeure très similaire.

dimanche 13 janvier 2019

Niveleuse Austin-Western

En 1937, la firme Austin-Western commercialisa ce qui allait devenir un de ses produits phare : une niveleuse dont toutes les roues sont motrices et directrices. Ces caractéristiques distinguaient les machines Austin-Western de la compétition. Durant les années 1940, Austin-Western commercialisa de nouveaux modèles à 4 roues, la série Pacer, et à 6 six roues, la série Super. La firme utilisait un système d'arbre d'entrainement et de joints universels installés sous le châssis supportant la lame. L'arbre d'entrainement transmettait le mouvement de la transmission au différentiel de l'essieu avant. Cette méthode, entièrement mécanique, rend impossible l'inclinaison des roues avant.

La photo ci-dessous fut prise à La Prairie en avril 2009. La niveleuse était garée pour la fin de semaine. J'ai de la difficulté à identifier le modèle, ce pourrait être un Super 500.



En 1950, la firme Aveling-Barford du Royaume-Uni débuta l'assemblage sous licence de niveleuses Austin-Western. Elles furent vendues dans les pays du Commonwealth sous le nom Aveling-Austin. L'entente entre les 2 firmes prit fin en 1973.

Cette niveleuse Austin-Western possède un moteur Detroit Diesel sous le capot, cela ne fait aucun doute! Notez l'arbre d'entrainement de l'essieu avant, bien visible à partir de 1:50.


Clark Equipment prit possession d'Austin-Western en 1971. Clark renouvela la gamme de niveleuses en 1973. À l'instar des niveleuses Austin-Western, toutes les roues des machines fabriquées par Clark étaient motrices et directrices. Clark abandonna finalement la fabrication de niveleuses en 1981. Durant les années 1980, le développement de la transmission hydrostatique rendit possible la fabrication de niveleuses dont toutes les roues sont motrices et dont les roues avant peuvent s'incliner (voir la John Deere 772GP mentionnée dans une publication précédente).

dimanche 6 janvier 2019

Poclain RC200

Au Québec, et en Amérique du Nord, les excavatrices Poclain ont toujours occupé une place marginale du marché. Le fabricant français a pourtant été un des principaux joueurs dans le développement de l'excavatrice hydraulique moderne. La rareté des spécimens et l'aura autour de la marque en font des sujets d'étude particulièrement intéressants.

Malgré une trentaine d'années de service, cette RC200 a eu droit à une nouvelle couche de peinture.

Le modèle RC200 fut produit par Poclain de 1969 à 1976. L'excavatrice qu'on voit ici fut photographiée à Saint-Jacques-le-Mineur en juillet 2008.

L'oeil averti remarquera le ventilateur, au milieu du grillage, servant au refroidissement du moteur.

 Fait intéressant, la RC200 est mûe par un moteur V6 Deutz refroidi par air, pas d'antigel ou de radiateur ici.


À l'exception des panneaux latéraux du capot qui ont été remplacés par des grillages (peut-être pour offrir plus d'air au moteur Deutz?), la machine est étonnamment bien conservée.

Les moteurs hydrauliques pour l'entrainement des chenilles ont une allure différente de ceux des machines modernes.

Même si elle n'est pas aussi élégante que l'excavatrice que j'ai photographiée, cette RC200 sait encore se rendre utile.