lundi 18 mars 2019

Insley H-1500C

Un autre oiseau rare, une excavatrice Insley cette fois. Vu à Brossard sur le boulevard des Prairies en juin 2007. La seule machine Insley qu'il m'ait été donné de voir jusqu'à maintenant.

Les bidons d'huile et la tôle du capot déposée sur les chenilles me laissent croire que cette machine était sous les bons soins d'un mécanicien. Elle semble tout de même en bon état pour une machine d'au moins vingt ans.


La firme américaine Insley Manufacturing Corporation, basée à Indianapolis en Indiana, commença à fabriquer des excavatrices à câble en 1922 et dévoila sa première machine hydraulique, le modèle H-100, en 1963. Insley cessa la fabrication d'excavatrices à câble en 1971, alors qu'elle commercialisa le premier modèle d'une nouvelle gamme d'engins hydrauliques, le H-1500, avec un poids en ordre de marche de 70 500 lbs (32 045,45 kg). Contrairement aux machines précédentes, des moteurs hydrostatiques installés sur le châssis inférieur permettaient de contrôler indépendamment chacune des chenilles. Une version améliorée, le modèle H-1500B, fut offert en 1975. La version finale, le modèle H-1500C d'un poids de 78 300 lbs (35 590,9 kg), fut introduit en 1978. Insley fut acquise par la Badger Construction Equipment en 1986. La production de la gamme Insley fut alors transférée à Winona au Minnesota. La production de la H-1500C cessa en 1989.

Une Insley H-1500C à vendre en Illinois. Elle est mût par un moteur deux temps Detroit Diesel, une option populaire pour les applications industrielles à l'époque. Elle n'a pas aussi fier allure que celle que j'ai croisé...

dimanche 3 mars 2019

International 4900

En septembre 2007, j'ai remarqué ces deux camions-bennes à côté du cimetière régional Saint-Maxime à Saint-Hubert. La firme Michaudville préparait le terrain pour la construction de l'usine de Saint-Germain Égouts et Aqueducs.

Le fond de la benne de ce camion est creux. Les gaz d'échappement peuvent y être dirigés afin d'empêcher le matériel transporté d'y geler. Notez la bride à ressort, à gauche du tuyau d'échappement, faisant contact avec la benne lorsqu'elle est en position basse.

Ce qui m'a tout de suite frappé sur ces camion, ce sont les pneus surdimensionnés qui les équipent. Ces camions sont confinés aux chantiers, ils ne peuvent pas circuler sur la voie publique.

Les ancrages pour une bâche sont toujours présent, vestiges de la vocation passée de la machine.

Mon hypothèse est que plutôt que d'investir dans l'achat de tombereaux articulés, quelqu'un chez Michaudville aurait eu l'idée d'offrir une seconde vie à ces deux camions-bennes un peu fatigués. On remplace les jantes et les pneus et voilà!, on obtient un tombereau de chantier pour une chanson. Je suis tout de même curieux de savoir comment ces machines se défendent en terrain accidenté...